Inside La Place -« Quand le Vin Fait Sa Révolution »

Dr. Mohamed Najim

Directeur de laboratoire de Recherche
Professeur d’université en Traitement du Signal et des Images à l’Institut Polytechnique et Université de Bordeaux
Co-Auteur du livre « Quand le vin fait sa révolution


Dans le monde du vin, il existe des passionnés hors du commun, et Mohamed Najim en est un parfait exemple. Né au Maroc en 1945, cet ingénieur diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Électronique, Informatique de Bordeaux (ENSEIRB) et docteur d’État des sciences de l’université de Toulouse est une référence dans le monde scientifique pour l’excellence de ses travaux, mais aussi pour sa fine connaissance des vins de France.

Avec une expérience professorale diverse du point de vue géographique, Mohamed Najim a rejoint l’Université de Rabat en tant que professeur en 1972, a été professeur invité de l’Université de Berkeley en 1983, a fondé l’ENSIAS, une école d’ingénieurs en informatique et analyse des systèmes à Rabat en 1985, et a été titulaire de la première chaire en traitement du signal et des images sur le Campus de Bordeaux en 1988.

En 2021, Mohamed Najim est co-auteur de l’ouvrage « La Révolution du Vin », né d’une idée de son ami Etienne Gingembre, journaliste. Ce livre se déroule tel une saga, une immersion dans la terre, une exploration innovante à travers la France. Il propose également une réflexion sur la dimension spirituelle que peut revêtir l’univers des spiritueux. Cet ouvrage sur la révolution du vin est à la fois un récit poignant d’humanité et un guide essentiel, accompagné d’une sélection des meilleurs jeunes vignerons.


Votre parcours 

Gerda : Vous avez un parcours scientifique, mais comment est née votre passion pour le vin?

Mohamed Najim : J’ai grandi au Maroc pendant la période du protectorat français, où les Français produisaient du vin. Mes parents étaient propriétaires terriens et nos voisins avaient des vignes. J’ai donc vu mes premières vendanges au Maroc quand j’avais 4 ou 5 ans. Ma famille ne consommait pas de vin, mais elle était tolérante à bien des égards. J’ai commencé à boire du vin quand je suis arrivé en France pour mes études en 1963, à l’âge de 18 ans. À l’université, on vendait même des quarts de bouteille, vous savez ce type de vin qui « tâche », vraiment une autre époque ! J’ai vraiment commencé à apprécier le vin après les années 1968, lorsque j’ai rencontré mon épouse, originaire du Gers. Un de ses oncles produisait du vin. En 1972 je suis rentré au Maroc et je me suis débrouillé sur place pour acheter un petit peu du vin chez le producteur en direct, mais je n’avais pas une connaissance approfondie. Mon épouse a dû retourner en France et pendant 2 ans j’ai fait la navette entre le Maroc et La France. En consultant le magazine d’Air France dans l’avion, j’ai découvert l’existence des vins Primeurs. Et je me suis dit « oh, là, là cela doit être quelque chose d’extraordinaire, il faut acheter des vins en Primeurs. Quand on vient de loin, on rêve souvent de vins prestigieux comme Château Margaux.

Mais je ne connaissais personne qui pouvait me conseiller. J’ai ainsi décidé d’écrire une lettre manuscrite, que j’ai encore, à Château Margaux. Puis, j’ai reçu une lettre de leur part sur papier glacé provenant de Paris. Ils m’ont communiqué les noms de 4 négociants. J’ai téléphoné au premier qui m’a dit « Non on ne vend pas aux particuliers mais combien de palettes voulez-vous ? » Je ne savais même pas combien de bouteilles composent une palette.

Finalement j’ai appelé Madame Descaves, dont le nom m’avait été également donné. Je lui ai dit :  » Je viens d’arriver, je ne connais rien au vin mais je souhaite acheter 6 bouteilles du Château Margaux ». Elle m’a dit : »On vend uniquement en caisse de 12. Je lui ai répondu: « Cela n’est pas grave, je prends cette caisse et je la partagerai avec un copain. Quand je suis allé la voir, elle m’a dit « mon petit, le prix de la bouteille est 250 Fr (38€) hors taxe ». Et c’est elle qui m’a conseillé pour constituer ma cave. J’ai fait tranquillement mon apprentissage de fil en aiguilles. Parfois, j’écrivais aux propriétaires pour obtenir des allocations et ils me les accordaient. J’ai eu beaucoup de chance à cet égard. Grâce à ces démarches, j’ai pu rencontrer de nombreux grands producteurs et petit à petit ma passion s’est développée quand je me suis installé définitivement à Bordeaux. En 1988, je suis devenu membre de confréries en Bourgogne et à Bordeaux. Le vin est un produit extraordinaire de convivialité, je suis conscient que le vin est étroitement lié à l’émotion et au partage.

G : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire un livre sur la révolution du vin en France ?

MN : L’idée du livre vient de mon ami Etienne Gingembre, que je connais depuis 25 ans. Il avait une culture du vin beaucoup plus large que la mienne. Il m’a ouvert les portes et petit à petit, nous nous sommes pris au jeu des dégustations. Il vit à Paris et connaît bien les maisons d’édition. Un jour, il m’a dit : « Mohammed, on m’a demandé un livre et j’ai pensé que tu pourrais être mon co-auteur ». C’était en plein COVID. Nous avons travaillé pendant trois mois à temps plein, 12 heures par jour, et nous nous appelions quatre fois par jour.

Avec ce livre, nous n’abordons pas seulement Bordeaux, mais aussi d’autres régions. Il reflète la pluralité française. Dans cet ouvrage, nous explorons la révolution majeure qui s’opère discrètement mais inéluctablement. Du terroir au cépage, de la taille à la récolte, de la cuvaison à la commercialisation, tout est en mouvement. Nous assistons à une transformation sans précédent depuis 8 000 ans dans l’un des piliers anthropologiques et fondamentaux de notre agriculture, de notre culture, de nos savoir-faire techniques et de notre art de vivre. Ce livre se déroule tel une saga, une immersion dans la terre, une exploration innovante à travers la France. Il propose également une réflexion sur la dimension spirituelle que peut revêtir l’univers des spiritueux. Cet ouvrage sur la révolution du vin est à la fois un récit poignant d’humanité et un guide essentiel, accompagné d’une sélection des meilleurs jeunes vignerons. En 2008, le dynamique entrepreneur Franco-Suisse Jacky Lorenzetti, fondateur du Groupe Foncia, et son épouse Françoise, ont acquis leur premier vignoble à Bordeaux, Château Lilian Ladouys à Saint-Estèphe.

C’est surtout Françoise qui est tombée amoureuse des 75 hectares situés sur le plateau de Saint-Estèphe, bordant au nord Calon Ségur et au sud Lafon Rochet. Le sol est principalement composé de Graves avec un sous-sol d’argile. Actuellement, 55 hectares sont en production et les 20 hectares arrachés il y a quelques années, seront à nouveau en production en 2026/2027.

Le millésime 2012 de Lilian Ladouys a été choisi pour montrer l’excellent potentiel de ce terroir. Ce millésime a remporté la coupe des Crus Bourgeois en 2015. Il devient un Cru Bourgeois Exceptionnel depuis le millésime 2018. C’est un très joli vin avec des notes fumées, boisées, de fruits rouges charnus au milieu de la bouche. Lilian Ladouys est aujourd’hui en conversion vers l’Agriculture Biologique et sera certifié pour le millésime 2024.


La Révolution du vin

G : Dans votre livre « La Révolution du Vin », vous évoquez une mutation sans précédent depuis 8000 ans dans le monde viticole. Quels sont les principaux défis auxquels Bordeaux devra faire face dans les années à venir ?

MN : Il existe plusieurs défis auxquels Bordeaux est confronté, à la fois internes et externes. Comme le préconise la philosophie stoïcienne, il est important de se concentrer sur ce que nous pouvons contrôler, tandis que le reste doit être accepté. L’un des aspects que nous ne pouvons maîtriser est l’arrachage des vignes, une situation extrêmement regrettable à Bordeaux. Les petits viticulteurs ne parviennent pas à vivre de leur travail, ce qui est un véritable drame.

Cette situation est due à plusieurs facteurs. Tout d’abord, il y a le phénomène du « Bordeaux Bashing ». Bordeaux est souvent associé à des vins chers, et de nombreux restaurants à travers le monde refusent d’inclure des vins de Bordeaux dans leur carte. C’est un préjugé, car nous produisons des vins magnifiques dans une gamme de prix allant de 10 à 15 euros, tels que les Côtes de Castillon, les Fronsacs, et même certains Crus Bourgeois dans le Médoc. Pourtant, ces vins ne trouvent pas leur place sur les tables des restaurants. Il y a un effet boomerang entre la renommée extrême des Grands Crus, qui a aujourd’hui des répercussions négatives sur les petits producteurs. Bordeaux n’a pas su anticiper cet effet par rapport à d’autres régions viticoles. C’est un drame interne.

D’autre part, il y a le défi indépendant de notre contrôle, à savoir le réchauffement climatique, qui pourrait modifier radicalement la région. Cependant, ce qui me préoccupe le plus en ce moment, c’est la situation des petits viticulteurs qui peinent à vivre de leur production.

Aujourd’hui, il existe deux attitudes à l’égard des paysans et de la terre en général. Si certains estiment, à tort ou à raison, qu’ils contribuent au réchauffement climatique, il n’est pas juste que la responsabilité leurs incombe seules. La charge doit être répartie sur l’ensemble de la société. Il ne faut pas adopter une approche brutale à leur égard; la société dans son ensemble doit partager cette responsabilité. Cependant, pour parvenir à cette répartition, il faut une mobilisation, une action volontariste que personne n’est prêt à entreprendre, car cela concerne le long terme et malheureusement, nous sommes trop souvent dans des actions à court-terme.  Nous avons déjà observé une diminution du nombre de paysans et une concentration/industrialisation de cette profession. Ce phénomène est douloureux et ce que nous observons, constituent des drames humains sous nos yeux.
G : En 2011, vous avez été l’un des trois scientifiques mondiaux à recevoir le prix de l’Académie des Sciences Internationale dont le but principal est de promouvoir les compétences scientifiques en vue du développement durable des pays du Sud. Selon vous, est-il obligatoire pour un grand cru d’être bio ? Ou est-ce que chacun fait comme il veut ?

MN : Je pense qu’il faut être convaincu pour réussir dans cette démarche. Le choix du consommateur encouragera les propriétaires à s’engager dans cette voie. Cependant, il sera difficile d’orienter toutes les propriétés dans cette direction. Pour ceux qui ont déjà adopté cette démarche et qui utilisent des intrants nocifs pour la santé, il est nécessaire de mettre en place des mesures, non seulement coercitives, mais aussi éducatives, afin de les aider à réduire l’utilisation de produits nocifs. Je pense que la réglementation se fera naturellement. De nombreuses grandes propriétés optent pour le bio, comme Latour et Lafite Rothschild qui sont en cours de transition. Il y a un travail pour revenir vers la nature et permettre à celle-ci de s’exprimer sans intervention humaine excessive.

Cependant, je ne pense pas que le bio soit obligatoire pour un grand cru. Chacun doit être libre de faire ses propres choix, mais il est important d’encourager et de soutenir ceux qui choisissent de s’engager dans cette voie.

G : Dans votre livre vous mentionnez l’influence de Robert Parker. Que pensez-vous des systèmes de notations des vins aujourd’hui ?

MN : Aujourd’hui, nous observons une pluralité de notations. Ces systèmes ont eu à la fois des effets positifs et négatifs. Parker a contribué à faire connaître les vins de Bordeaux et français en général. À présent, les amateurs sont beaucoup plus informés. L’expertise pointue de Parker et les autres, est désormais largement diffusée dans le monde, notamment à travers les réseaux sociaux. Le vin n’est pas un algorithme ni une équation mathématique. Mon appréciation d’un vin à un moment donné dépend de mon palais, de mon émotion du moment. Ainsi, je pourrais attribuer un 18 à un vin tandis qu’une autre personne, dans un état émotionnel différent, pourrait lui donner un 16. Il est donc très difficile de donner une note objective à un vin. Cependant, je ne veux pas critiquer ceux qui attribuent des notes, car elles fournissent des repères à ceux qui ne peuvent pas goûter le vin eux-mêmes.

C’est seulement une année après l’acquisition de Lilian Ladouys que la famille Lorenzetti fait quelques pas de plus au sud de Saint-Estèphe et acquiert Château Pedesclaux, 5ème Grand Cru Classé Pauillac. On peut dire que cette propriété était la belle endormie. Sous la direction talentueuse de Vincent Bache-Gabrielsen, une étude du terroir a été immédiatement menée en 2010 et 19 différents types de sol ont été définis.

Les raisins sont vinifiés dans un magnifique chai gravitaire de 58 cuves, conçu par l’architecte mondialement connu, Jean-Michel Wilmotte, également urbaniste. Cela explique certainement pourquoi ce chai est en parfait harmonie avec son environnement. La surface de Pedesclaux est de 53 hectares et a une haute densité de plantation : 10 000 pieds par hectare. Depuis le millésime 2022, le vin est certifié en agriculture biologique.

Ici, l’équipe de Vincent a présenté à l’aveugle le millésime 2014. Bravo pour ce millésime qui a été le premier vinifié dans le nouveau chai 100 % gravitaire. Un autre Bravo aussi pour le millésime 2021.

Le Chef de Culture, Félix Soulagnes, m’a expliqué que pour ce millésime, ils ont attendu une maturité optimale et ont opté pour une sélection drastique. Le rendement était seulement de 30 hl/ha. Le journaliste français Bernard Burtschy (Président de la Presse du Vin) a attribué 95 points à ce magnifique Pedesclaux 2021 qui n’a rien perdu de son caractère Pauillacais dans ce millésime challengeant.

« Quand le Vin Fait Sa Révolution »

de Mohamed Najim & Etienne Gingembre paru en 2021 aux Editions le Cerf à Paris


Vins de Bordeaux

G : Bordeaux a-t-il toujours beaucoup d’atouts ?

MN : Je suis peut-être partial car je vis à Bordeaux, mais je pense que oui, nous avons de nombreux atouts. Nous avons une palette diversifiée de vins, allant d’un vin à 8 € à un vin à 5000 €, offrant des émotions que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Nous pouvons être fiers ici à Bordeaux, où la ville est devenue un nom commun. On ne demande pas seulement un Chardonnay, mais ici on demande un Bordeaux. Cependant, Bordeaux manque d’agressivité sur la scène internationale. Nous pourrions faire davantage pour que Bordeaux soit plus connu, reconnu et valorise mieux son savoir-faire, même pour les « petits » producteurs. Même la Place de Bordeaux est en crise car la plus-value que l’on peut réaliser en achetant en Primeur est considérablement réduite. Tout le monde doit contribuer à faire briller Bordeaux.

Cette concentration extrême dans le monde du vin, qui en a fait un produit de luxe, crée un effet négatif. Produire des vins de luxe est une bonne chose car cela confère une certaine notoriété, mais d’un autre côté, cela renforce l’idée que les vins de Bordeaux sont chers et cela éloigne le consommateur moyen. Il est donc important de trouver un équilibre entre la production de vins de luxe et la promotion de vins accessibles pour tous les budgets.

Bordeaux possède un grand pôle universitaire très diversifié, allant des études juridiques aux sciences. Il regorge d’un savoir-faire important, et l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV) est une institution de premier plan à Bordeaux dans sa région et dans le monde.

Au sein de notre université, nous travaillons sur le traitement des signaux et des images pour détecter les maladies de la vigne à l’aide d’outils d’intelligence artificielle. Notre objectif est de mettre ces traitements d’images à disposition de l’environnement et du milieu socio-économique. Bordeaux est mondialement reconnu pour son expertise dans ce domaine, et sa capacité à attirer et à valoriser sa richesse régionale est remarquable. Cependant, il est important de continuer à innover et à se développer pour maintenir cette position de leader et faire face aux défis actuels et futurs de la viticulture.

Equipe de l’Institut polytechnique de Bordeaux derrière le robot scout


Bouteille d’exception 

GB : Qu’est ce qui, selon vous, caractérise une bouteille d’exception ?

MN : Pour moi, une bouteille d’exception est bien plus qu’un simple breuvage. C’est une expérience sensorielle et émotionnelle qui engage tous les sens. Tout d’abord, il y a la bouteille elle-même et son environnement. L’émotion que vous ressentez en dégustant le vin peut être décuplée selon les personnes avec lesquelles vous partagez ce moment. Il y a donc à la fois la qualité intrinsèque de la bouteille et l’expérience de partage qui l’accompagne. Vous pouvez ressentir une certaine osmose avec vos compagnons de dégustation, être heureux, et voir dans leurs regards une forme de reconnaissance pour avoir partagé ce moment avec eux. Pour moi, savourer une bouteille d’exception suscite des émotions, même de manière inconsciente.

Ensuite, il y a le vin en lui-même. Une bouteille d’exception doit avoir une personnalité unique et une complexité aromatique qui évolue au fil du temps. Elle doit également avoir une certaine harmonie et un équilibre entre ses différents composants, tels que l’acidité, le tanin, le fruit et le bois. On pense aux personnes qui l’ont créée, qui sont pour moi de véritables artistes qui peuvent réussir, mais aussi échouer. C’est un art de façonner un vin et les consultants ajoutent une note dans la partition en apportant notamment une diversité de perspectives. Chacun apporte sa sensibilité et sa manière de faire, parmi eux, il y a des autodidactes comme Stephane Derenoncourt et d’autres qui ont suivi des formations et cela se reflète dans le vin.


Demain

G : Pour finir : le vin a fait sa révolution comme vous l’avez écrit avec Etienne Gingembre, mais que sera son futur selon vous ?

MN : Malgré cette révolution, l’avenir du vin demeure incertain. La consommation a considérablement diminué et nous observons une évolution dans la perception du vin. Autrefois considéré comme un simple plaisir gustatif, le vin est désormais perçu comme un univers complexe qui nécessite une initiation. Le langage que nous employons peut être décourageant pour la nouvelle génération. Nous manquons peut-être de pédagogie à l’égard des jeunes, qui se désintéressent de nos descriptions trop complexes. Pour un néophyte, goûter le vin se résume à aimer ou ne pas aimer. Il est donc important d’offrir un vin qui procure une sensation agréable dès la première gorgée. Bordeaux est fascinant, mais il présente également une très grande complexité.

Le consommateur moyen dans la rue n’est pas nécessairement conscient de la grande complexité des terroirs, des appellations, des côtes, etc. Il rencontre des difficultés avec l’étiquetage et se trouve souvent perdu. Cependant, toute cette complexité constitue la richesse de notre région et il est important de conserver sa personnalité.

Aujourd’hui, de très grands producteurs du monde entier inondent le marché, ce qui contribue à la standardisation des goûts. Pour le viticulteur qui possède seulement 15 hectares? il est difficile d’atteindre une dimension internationale. Bordeaux se trouve ainsi confronté à une situation complexe où la richesse humaine et la diversité deviennent un handicap

 

 

 

Gerda BEZIADE a une incroyable passion pour le vin, et possède une parfaite connaissance de Bordeaux acquise au sein de prestigieux négoces depuis 25 ans. Gerda rejoint Roland Coiffe & Associés afin de vous apporter avec « Inside La PLACE » davantage d’informations sur les propriétés que nous commercialisons.