Monsieur Jérôme Moitry
Directeur Général
Château Climens
Premier Cru Classé Barsac Sauternes
Gerda : Parlez-nous de vous..
Jérôme Moitry : Je vais parler de mon frère et de moi car je l’ai accompagné dans cette magnifique acquisition. Nous sommes originaires de Nîmes, d’un père Lorrain et d’une mère Espagnole. Mon frère est normalien lettres classiques, et a aussi étudié le droit international. Il a fondé son groupe spécialisé dans l’immobilier commercial en France il y a plus de 25 ans. Son épouse est originaire de Corrèze, un de ses aïeuls était marchand de vin à Meymac-près-Bordeaux. Cela explique leur goût marqué pour les vins de Bordeaux. Depuis quelques années, nous parlions d’une acquisition dans le domaine du vin et naturellement étions désireux de la faire dans la région de Bordeaux.
J’ai un parcours différent. Après mes études à Nîmes, puis Montpellier, j’ai été admis à l’Ecole Centrale de Paris pour faire des études d’ingénieur. J’ai poursuivi mes études aux États-Unis et plus tard intégré l’INSEAD pour un MBA. J’ai travaillé pendant 20 ans dans le conseil en stratégie dans 25 pays différents dans les secteurs des télécoms et de l’énergie. Il y a un peu plus de dix ans j’ai quitté mon cabinet pour embrasser de nouvelles activités. J’ai très rapidement rejoint mon frère pour développer l’activité de gestion pour compte de tiers. Ainsi je suis associé fondateur et dirigeant de Patrimonia Capital, société de gestion agréée AMF qui investit dans l’immobilier et l’hôtellerie.
Je m’implique aussi beaucoup auprès de mon ancienne école. Je suis trésorier de la Fondation CentraleSupélec et me suis beaucoup investit dans le développement des résidences étudiantes sur le plateau de Saclay. C’est du bénévolat, cela me prend un peu de temps, mais je considère qu’à partir d’un certain âge, on a eu la chance d’être aidé dans sa vie et il faut commencer à redonner à la prochaine génération. Bref, comme vous pouvez imaginer je n’ai pas une vision de la retraite classique où l’on s’arrête à 60 ans et on lit le journal le matin puis on joue au golf l’après-midi !
Mon amour du vin est très ancien. J’ai vécu mon enfance entouré des vignes des Costières et j’ai pu naturellement découvrir les beaux vins voisins de Châteauneuf-du-Pape. A l’École Centrale, j’ai eu comme enseignant Bernard Burtschy qui était alors professeur de statistiques et qui nous faisait déjà faire des analyses de données sur le vin. Vivant à Paris, j’ai beaucoup appris au club de dégustation des Grains Nobles. Issu d’une famille férue de lecture, j’ai aussi beaucoup appris par ce biais. Et lors de mes nombreux voyages et déplacements pu découvrir les vins du monde entier.
Il y a trois ans, nous avons commencé à étudier avec mon frère des dossiers d’acquisition de vignobles dans le Bordelais. Lorsque l’opportunité d’acquérir Climens s’est présentée, nous sommes très vite tombés sous le charme de cette propriété et de son terroir exceptionnel.
G : Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés personnellement, dans la pratique de votre métier ?
JM : Mon défi principal a été d’entrer dans ce nouveau métier, d’établir une relation de travail avec l’équipe de Climens, afin de m’intégrer et d’être en mesure de développer une vision et une nouvelle stratégie pour le domaine. Quand on démarre dans un nouveau métier, dans lequel on ne peut se prévaloir ni d’une connaissance empirique transmise de génération en génération ni d’une formation académique, il faut acquérir très vite un minimum de connaissance et de crédibilité. Je pense que mon expérience éclectique dans le vin, mes nombreuses lectures sur le sujet m’ont servi de bonne base de connaissance. Après, sur le plan de la méthode, les parties d’échecs de ma jeunesse, ma formation d’ingénieur, ainsi que mon expérience professionnelle diversifiée, m’ont permis de développer des compétences d’analyse et de synthèse fort utiles. En tant que consultant, j’ai souvent été amené à collaborer avec des experts techniques dans des domaines que je ne maîtrisais pas initialement et j’ai dû développer une capacité de travail en étroite collaboration avec eux. Savoir poser de bonnes questions, faire les analogies pertinentes, afin de trouver des solutions aux problèmes rencontrés. Mon objectif n’est clairement pas de devenir vigneron. Cela relève du domaine d’expertise de Frédéric Nivelle, notre homme de l’art, présent à Climens depuis plus de 25 ans, et de son équipe. Mon rôle consiste à animer l’équipe pour résoudre des problèmes et initier les changements.
Par exemple, le premier défi concret, immédiat et urgent, a consisté à trouver une solution pour faire face au gel, qui avait quand même empêché de produire trois millésimes sur les cinq précédents. J’ai été surpris de constater l’absence de solution évidente, ce qui m’a poussé à explorer différentes options. Finalement, nous avons opté pour des éoliennes antigel amovibles et des sources de chaleur à base de pellets, découvertes chez Jacky Blot dans la Loire. Cette solution répond à la fois à un critère esthétique mais aussi de respect de l’environnement, point important pour s’accorder avec la biodynamie adoptée par Climens dès 2010.
Un autre défi auquel je suis attentif est l’intégration dans notre écosystème. J’ai consacré beaucoup de temps à rencontrer nos voisins et tous les acteurs de notre environnement. Nous avons rejoint la Commanderie du Bontemps avec mon frère, Climens a réintégré certains groupes, comme le conservatoire des cépages du sauternais. Je siège au conseil d’administration des Crus Classés des Sauternes et Barsac. Le dernier collectif que nous pourrions rejoindre est l’Union des Grands Crus, mais ce n’est pas à l’ordre du jour car nous ne pourrions pas, dans l’état actuel de ses règles de fonctionnement, y présenter nos vins blancs secs.
En effet, notre stratégie repose sur deux piliers, le 1er cru classé liquoreux, porteur de l’image de marque du domaine, et la nouvelle gamme de vins blancs secs, priorité pour le développement commercial. Bien que cela prenne du temps, nous constatons une demande croissante de ces derniers, tout comme il y a quelques siècles pour les vins liquoreux. Nous disposons d’un terroir exceptionnel pour produire d’excellents vins issus du cépage Sémillon. C’est un cépage assez peu connu, que je ne connaissais d’ailleurs pas bien avant mon arrivée à Climens. Je suis désormais convaincu de son extraordinaire potentiel pour faire de grands vins blancs, qui s’exprime d’ailleurs de manière unique sur le terroir du Haut Barsac.
Vendange 2023
G : Pourriez-vous me donner un souvenir des vendanges 2023 ?
JM : J’aimerais vous parler du millésime 2022 car c’était mon premier ici à Climens, une véritable découverte. On ne peut pas parler d’un vin liquoreux sans parler de la météo. Pour 2022, le fait marquant a été la chaleur et l’absence de pluie du mois de septembre. Les raisins ont gagné en concentration et le rendement s’est avéré au final relativement faible, 7,5 hl/ha. Ce mois de septembre était étrange par le fait que dès le début de ce mois on a eu quelques brumes matinales, mais le botrytis n’arrivait pas. Ce dernier est arrivé début octobre. Et à partir de ce moment tout est allé très vite. On a fini en un weekend ce qu’il ne se faisait pas avant. J’ai découvert ainsi l’impact du changement climatique.
J’avais entendu que les vendanges des liquoreux démarraient plus tôt depuis quelques années. En bon ingénieur, croyant aux sciences et aux faits, j’ai recherché puis analysé les dates de démarrage des vendanges depuis 80 ans afin de vérifier le fait et… nous nous sommes rendu compte que finalement, ce n’était pas vrai : le botrytis arrive à peu près au même moment et les vendanges commencent en moyenne autour du 25 septembre. Le problème n’est pas là, c’est plutôt que le raisin est plus mûr qu’avant. Cela se reflète dans les vendages pour les blancs secs qui démarrent durant la deuxième quinzaine d’août, plusieurs semaines plus tôt qu’auparavant.
Ainsi quand le botrytis arrive tous les raisins sont mûrs alors il touche de façon homogène l’ensemble du vignoble. Il faut aller très vite pour ramasser, souvent « à tire », voire en deux tries, l’ensemble de la récolte. Alors qu’auparavant les vendanges de liquoreux étaient un marathon, scandé par de nombreux passages, les fameuses tries, c’est devenu un sprint ! Et bien entendu on perd en rendement puisque la concentration du raisin est plus importante.
Quant à 2023 nous avons eu un autre problème, la météo du mois de juin. Ce mois a été très humide avec des températures tropicales, d’où l’apparition du mildiou, certainement un des problèmes récurrents pour l’avenir, surtout pour une exploitation en biodynamie. Nous avons eu une perte importante sur les vieilles vignes, pas tellement sur les jeunes. Du coup, la récolte des vins blancs secs n’a pas été trop affectée. Pour une raison différente de 2022 nous aurons donc aussi un rendement très faible sur le liquoreux, à peine 2,7 hl par ha. Il faut s’habituer aux petits rendements nécessaires pour faire l’ultra-nectar, le Premier Cru Classé Barsac de Climens.
La marque Climens aujourd’hui et demain
G : Quel(s) positionnement(s) souhaitez-vous pour Château Climens ?
JM : Climens est une belle marque, mais ne sommes pas une grande marque si on compare avec l’industrie du luxe. À notre échelle, nous avons une marque qui s’appuie sur un vignoble de 30 hectares, avec une production relativement modeste, et sur une excellente réputation auprès des grands amateurs de vin, ce qui constitue un point de départ remarquable.
Je suis parti du principe que le liquoreux était tellement beau, si magnifique, qu’il s’agissait avant tout de perpétuer ce produit tout en respectant son histoire mais j’avais cependant un problème avec le positionnement de la marque et donc de son prix. Je suis convaincu qu’à long terme, une marque de qualité ne peut pas perdurer si le prix ne correspond pas à l’image de la marque. Il doit y avoir une corrélation entre l’image de la marque et le prix.
Au cours des quinze dernières années, du fait du désamour ou de la désaffection des consommateurs pour les liquoreux, une déconnexion s’est opérée entre le prix de nos liquoreux, grands crus classés du Sauternais, et la qualité du produit. De nombreux vins, issus de terroirs parfois moyens, mais bénéficiant d’un bon travail de la part des vignerons, ont atteint des prix supérieurs à ceux de nos vins, pourtant issus de terroirs exceptionnels comme le classement de 1855 a pu l’attester. C’est pourquoi nous avons pris la décision de repositionner le prix du 1er cru. Ce que nous avons fait à l’occasion des primeurs 2022 n’est donc pas un pure augmentation ou variation des prix selon l’état du marché mais un repositionnement qui a vocation à perdurer.
Nous sortirons environ un tiers de la production chaque année en primeurs. Le reste sera vendu plus tard. Nous avons un joli stock de vieux millésimes qui pourront être commercialisés sur les années à venir, ce qui permettra de faire deux sorties par an, une en primeurs et une d’un vieux millésime. Nous avions prévu faire une première sortie de vieux millésime au printemps mais les conditions de marché n’étaient pas réunies ; nous attendons donc le moment propice.
En ce qui concerne les blancs secs, nous disposons d’un terroir exceptionnel, et nous cherchons à produire les meilleurs vins blancs secs possibles. Bérénice Lurton avait engagé la démarche avec Asphodèle et nous avons décidé de la poursuivre et de l’enrichir. Depuis notre arrivée, nous avons créé Lilium, notre grand blanc sec, élevé en Wineglobes, et Petite Lily, un premier blanc sec accessible, dont la production est actuellement de 25 000 bouteilles et qui a vocation à croitre. Nous envisageons également l’acquisition de parcelles supplémentaires sur le plateau du Haut-Barsac, car le terroir y est similaire, afin d’augmenter la production, notamment de Petite Lily. Notre stratégie est donc de mener notre Premier Cru Classé Climens et notre Grand Blanc Sec Lilium vers l’excellence et de rendre accessible la découverte de notre terroir et du Sémillon avec Petite Lilly, ce qui aussi contribuera aussi à l’économie du Château.
La gamme de vins Château Climens
G : Quelle est votre avantage à travailler avec la Place de Bordeaux ?
JM : Quand je suis arrivé, j’ai entendu beaucoup de critiques sur la Place de Bordeaux, souvent liées au « Bordeaux bashing » général. Cependant, après avoir fait le tour de la Place, avoir procédé à ma propre analyse, je considère que c’est un outil extraordinaire de distribution, offrant une portée mondiale inégalée pour les grands vins. C’est bien plus qu’une simple plateforme logistique, c’est une place de marché d’une puissance extraordinaire qui assure une distribution à forte capillarité pour nos vins. Il serait donc dommage de ne pas en tirer parti. Notre relation historique avec la Place de Bordeaux est un atout précieux, et nous devons en profiter.
La Place distribue nos Grands Vins Climens et Lilium de façon ouverte afin d’assurer la distribution la plus large de ces vins. En revanche, il faut reconnaitre que la Place a plus de difficultés à faire la promotion de vins nouveaux, pas encore connus des marchés internationaux. Ainsi nous avons décidé de distribuer nos blancs secs au travers d’exclusivités par pays, afin de s’assurer la motivation des distributeurs locaux. Cela n’exclut pas d’ailleurs de travailler avec la Place, comme nous le faisons sur certains marchés pour lesquels il existe une relation forte entre le distributeur local et un négociant bordelais.
En développant ce réseau, on a pu s’apercevoir que trouver de bons distributeurs n’est pas toujours facile, même en étant un Premier Cru Classé. Certains pays ont déjà une offre très riche et diversifiée, et les blancs de Bordeaux ne sont pas toujours reconnus ou prioritaires. En ce qui nous concerne, nous avons un travail supplémentaire à faire afin de faire goûter nos vins car nous avons un vin 100% sémillon sur terroir calcaire et sans bois, très atypique pour Bordeaux. Cependant nous avons bien avancé, trouvé bon nombre de partenaires prêts à promouvoir nos vins mais il reste encore quelques pays à couvrir.
G : Château Climens est passé en biodynamie en 2010. Pour un Grand Cru le bio ou la biodynamie sont-ils obligatoires ou chacun fait comme il veut ?
JM : La biodynamie n’est pas un dogme pour moi mais un constat pragmatique. J’ai découvert la biodynamie en tant que dégustateur, et de l’ai suivie sur plus de 25 ans. C’est clairement une bonne méthode pour faire du vin, car elle donne de bons résultats, en exprimant le terroir et les cépages d’une manière très pure. J’ai lu Goethe, puis Rudolf Steiner, dont les cours étaient d’ailleurs destinés à des agriculteurs et non pas à des viticulteurs. Il faut reconnaitre que l’on ne comprend pas tout dans la biodynamie mais il y a deux éléments fondateurs qui sont pour moi très intéressants, parce qu’ils font échos à mon expérience personnelle :
- Tout d’abord, la phytothérapie et son bénéfice prophylactique, ce qui signifie renforcer les défenses immunitaires de la plante plutôt que la soigner quand elle est malade. Mon médecin soignant étant phytothérapeute, j’y suis naturellement très sensible. N’oublions pas que la médecine dans de nombreux pays est basée sur les plantes, en Chine, en Inde, et qu’elle l’a été aussi chez nous à l’époque des druides.
- Il y a ensuite l’influence des planètes. J’ai calculé les marées dans mes études scientifiques et nous savons tous les effets de la lune sur la terre. Dans mon cas je dors mal des soirs de pleine lune, alors comment ne pas imaginer que la vigne en ressente aussi des effets. Lorsque j’étais en stage recherche à IBM aux États-Unis il y a près de 40 ans, j’ai étudié les cycles solaires, dont nous commençons à peine à mesurer et comprendre l’effet de ces cycles de 11 ans sur la terre. Ce qui est sûr c’est que l’influence des planètes sur la terre est réelle mais que nous n’avons encore pas compris leur influence sur la nature et sur nous.
Pour la première fois l’INRAE s’est penché sur le sujet et a fait une étude sérieuse sur la vie des sols. Les résultats montrent clairement l’intérêt de la biodynamie sur la vie du sol en comparaison avec les autres modes de culture. L’étude Ecovitisol est d’ailleurs répliquée cette année dans le bordelais.
La réalité est que, si nous voyons les bénéfices de ce mode de culture, nous ne comprenons pas vraiment comment la biodynamie fonctionne. Je dois dire que les débats que suscitent la biodynamie me choque profondément parce qu’ils laissent libre cours aux pires extrêmes. Faut-il rejeter une pratique comme la biodynamie sous prétexte que nous ne savons pas comment cela fonctionne ? En fils des lumières, ne devrions-nous pas essayer de comprendre avant de juger ? Et surtout, en bon pragmatique, pourquoi faudrait-il rejeter une pratique qui fonctionne ?
Après, ceci-étant dit, la biodynamie est une pratique viticole parmi d’autres. Il y a aujourd’hui beaucoup d’initiatives, notamment à Bordeaux, qui visent à cultiver la vigne en respectant mieux la nature; c’est une très bonne chose, il reste beaucoup à apprendre dans ce domaine.
Par exemple, nous venons d’achever un bilan sur notre biodiversité avec le cabinet Derenoncourt, un entomologiste, un botaniste et un ornithologue. Le résultat est déjà très positif, c’est un bon point de départ, et nous allons faire un plan d’action pour aller encore plus loin dans cette biodiversité si critique quand on est en monoculture.
Le commerce
G : Quelles sont vos priorités en termes de développement commercial ?
JM : Nos priorités sont les suivantes :
- maintenir notre positionnement en tant que Premier Cru Classé avec notre nouvelle stratégie de deux sorties annuelles, associant la sortie en primeur et la sortie d’un vieux millésime. Et assoir notre nouvelle stratégie tarifaire par une rareté de l’offre. Il est essentiel que notre nouveau prix, à peu près deux fois moins chers qu’Yquem, ce qui nous semble le bon niveau de prix, soit accepté par le marché.
- faire découvrir la qualité de nos grands blancs secs. Je suis convaincu que Lilium peut rivaliser avec les meilleurs. Pour cela, nous avons besoin de l’aide de la Place de Bordeaux. Actuellement, il y a une forte demande pour les blancs secs, et la Place doit mettre en avant ces grands blancs pour montrer que Bordeaux produit des vins blancs exceptionnels. Des dégustations comparatives, voire à l’aveugle, seraient également intéressantes pour démontrer la qualité de nos produits.
G : Quels supports d’aide à la vente sont à disposition des distributeurs pour promouvoir vos vins ?
JM : Nous sommes des artisans, notre travail est sur la propriété, c’est avant tout de l’humain, mais bien sûr nous mettons à disposition de nos distributeurs une gamme de supports pour promouvoir nos vins, notamment des brochures et des fiches techniques détaillées.… Nous avons un directeur commercial dédié, Paul Marchais, qui peut accompagner les démarches commerciales. Nous voyageons également sur les marchés les plus importants pour accompagner la distribution et nous sommes disponibles pour répondre à tous vos besoins.
Nous sommes convaincus qu’il faut rapprocher nos clients de Climens et proposons des expériences de réception exceptionnelles ici au Château, comprenant des déjeuners ou des dîners réalisés par des grands chefs. Ces expériences offrent aux visiteurs un souvenir mémorable et une compréhension approfondie de notre domaine et de nos vins. Les retours que nous recevons sont très positifs, et nous sommes ravis d’offrir cette opportunité aux amateurs de vin passionnés.
La bouteille de cœur de Jérôme Moitry
G : Si vous aviez une seule bouteille de cœur ?
JM : Je suis assez éclectique. J’adore par exemple le Mourvèdre à Bandol, par exemple celui de Terrebrune qui exprime si bien son terroir calcaire du Trias. En ce qui concerne Climens, mentionner un seul millésime est difficile car tous sont différents et beaux, alors ce sera le dernier que nous avons dégusté avec Michel Bettane au Château et avons largement partagé lors des primeurs car très similaire au 2023. Nous avons choisi le 2014, qui à l’époque de sa sortie n’est pas apparu comme faisant partie des grands millésimes, et pourtant, dix ans plus tard, recueille de très belles appréciations et notes. C’est un vrai Barsac et Climens, empreint de fraîcheur, d’élégance, de finesse et de clarté, avec une luminosité remarquable. C’est une jolie étincelle. C’est beau, c’est vibrant, c’est délicieux.
Gerda BEZIADE a une incroyable passion pour le vin, et possède une parfaite connaissance de Bordeaux acquise au sein de prestigieux négoces depuis 25 ans. Gerda rejoint Roland Coiffe & Associés afin de vous apporter avec « Inside La PLACE » davantage d’informations sur les propriétés que nous commercialisons.